Le vrai confinement : semaine 4

Un mois sans téléphone, on y est (j’en parle ici et là)! Si la troisième semaine a été légèrement compliquée, celle qui vient de s’écouler a été plus simple. Hormis pour faire des photos, et c’est vraiment là mon plus gros souci, ne pas avoir de téléphone s’est révélé tout simplement… « normal »! Avec tout de même quelques manques de temps en temps…

Il faut dire que le peu de fois où j’ai eu besoin d’avoir des contacts avec l’extérieur (médecins, hosto, prises de rdv, pas beaucoup plus), j’ai pu le faire avec un autre téléphone. Au final, cette expérience, qui risque de durer encore un peu, m’a permis de pouvoir faire plein de choses sans être interrompue ni m’interrompre seule à faire autre chose que ce qui était prévu. Résultat, comme j’ai reçu des livres j’ai pu lire un peu, regarder une série tard le soir, cuisiner (bon, en plein confinement, j’ai l’impression qu’on ne fait QUE ça!).

En revanche, pour certains côtés, cette absence de téléphone commence à être légèrement pesante… Partir chez le médecin sans téléphone a tendance à me stresser légèrement, ne pas pouvoir faire de photos m’enquiquine, je perds du boulot et surtout… pas de téléphone = pas de moment off en journée. De 7h à 1h du matin, pas de moment par-ci par-là à grappiller pour faire autre chose pour moi, pas de vadrouille sur instagram pour se détendre, et si j’ai besoin d’une info, je suis obligée d’allumer un ordi qui rame tellement que je finis par noter les choses pour les faire d’un coup une fois tous les deux-trois jours… Bref, même si au final, rien n’est trop grave, cette déconnexion forcée commence à être très très longue! Vivement que je puisse écrire pour faire un bilan sur cette expérience qui malgré tout, a fait du bien et s’est avérée bénéfique!

Et vous, comment ça va? Un mois sans téléphone, cap ou pas cap?